Qui suis-je ?

Déjà à un très jeune âge, le fait d’être sensibilisée à la différence, comme j’avais un frère aîné présentant une déficience motrice cérébrale (paralysie cérébrale, il était hémiplégique ambulant) et une déficience intellectuelle légère, j’ai développé rapidement mon empathie et mon désir d’aider les gens plus vulnérables. Je faisais des phrases complètes à 2 ans, j'avais une imagination débordante pour m'amuser seule, j'adorais chanter et écouter de la musique et je connectais rapidement avec les animaux, puisque mon meilleur ami était le chien de la famille à qui je confiais tous mes secrets. Parfois on me cherchais et j'étais en dessous de la table avec ce dernier :)

À mon entrée sur les bancs, d’école, je me sentais différente, non seulement des membres de ma famille, mais également des autres élèves, sur le plan de la neurodiversité ou neuroatypie.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas la neurodiversité ou de la neuroatypie, c'est un fonctionnement différent au niveau du cerveau. Dans mon cas, on parle de douance, mais cette appellation peut également référer au trouble du spectre de l'autisme (TSA), aux personnes qui sont atteintes d'un trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ou aux enfants qui ont des difficultés d'apprentissage de l'ordre de la dyspraxie ou trouble de l'acquisition de la coordination (TAC), amenant des  difficultés motrices (ex.: dextérité fine diminuée et manque de coordination dans ses mouvements), dyslexie ou dysorthographie (mélanger les lettre affectant la lecture).

En effet, bien que j'étais plutôt introvertie, de par mon hypersensibilité empathique, je ressentais le climat de la classe et les émotions de mes petits camarades (référer aux liens dans le texte pour des précisions). De plus, j'apprenais très rapidement, en écoutant et regardant les éléments transmis par mes enseignants et je pouvais faire des liens entre les apprentissages et certains éléments du quotidien à la maison (pensée en arborescence, créativité). Plutôt que de distraire la classe, une fois que mes exercices étaient complétés, j'aidais mes camarades qui n'avaient pas compris les explications, ce qui me permettait de mieux intégrer la matière, rendant la période de devoirs beaucoup plus facile en soirée.

Comme j'étais avide de connaissances, à 7 ans, je lisais déjà les livres de la « Comtesse de Ségur» que ma soeur lisait étant adolescente et autres romans de plus de 50 à 200 pages (Haut potentiel intellectuel), alors que mes amis lisaient des «J'ai lu» ou des bandes dessinées. 

Comme j'avais les cheveux très fins, ma mère me gardait les cheveux courts et les faisait couper fréquemment, afin que j'en aie plus et qu'ils soient plus fournis et forts. De ce fait, ayant les cheveux courts, on me prenais souvent pour un garçon et, comme je réussissait au niveau scolaire, je fus victime d'intimidation durant une grande partie de mon primaire. J'ai réussi à m'en sortir en empruntant des sentiers dans la forêt, qui menaient du bout de me rue à mon école, jusqu'à ce que ma mère accepte que je me laisse pousser les cheveux et que je me fasse percer les oreilles. Comme nous faisions du camping en famille, la nature a toujours été pour moi une source de sécurité, de ressourcement et de tranquillité.

À mon entrée au secondaire, la vie fut beaucoup plus facile pour moi et j'ai même pu intégrer l'harmonie de mon école à la flûte traversière, ayant toujours excellé en musique. 

Puis vint le temps de choisir ma profession et le domaine médical était pour moi d'un grand intérêt, je me suis dirigée vers l'ergothérapie, n'ayant alors aucune idée du fait que j'étais née dans la semaine mondiale de l'ergothérapie et que j'avais déjà des notions importantes acquises, par le biais de mon premier enseignant, soit mon frère aîné. IL n'y avait donc aucun hasard à ma profession, tout était prédestiné !

Durant mes études universitaires en ergothérapie, j'ai pu accéder à un poste de préposée aux bénéficiaires en CLSC, de nuit et les weekends, auprès de personnes présentant justement divers handicaps et dont leurs appartements étaient adaptés (lève-personne et adaptation aux déplacements en fauteuil roulant, salle de bain adaptée, etc.). Ainsi, j'avais déjà des connaissances sur leurs besoins et je pouvais même faire les parallèles entre les histoires de cas vues en classe et mes clients, en plus du quotidien de mon frère. 

J'ai donc reçu mon diplôme d'ergothérapeute en décembre 2000, de l'Université Laval,  et je pratique en réadaptation auprès de personnes avec une atteinte neurologique (quadraplégie, AVC, traumatisme crânien) depuis plus de 23 ans, puisque je désirais justement aider les personnes comme mon frère à gagner le plus d'autonomie possible au quotidien.

S'en est suivi l'achat d'une maison, mon  mariage en 2003 et le désir ardent d'avoir des enfants. Cependant, malgré notre persévérance, à mon mari et moi, durant 11 ans et après 3 fécondations InVitro qui n'ont pas fonctionné, nous avons dû nous rendre à l'évidence que nous ne serions pas parents. 

Comme j'ai toujours eu à coeur de me développer sur le plan personnel, ayant fait la lecture de « La prophétie des Andes» à l'âge de 19 ans (je voyais l'énergie entre mes index) et que plusieurs autres livres s'étaient ajoutés à ma collection, dont un sur l'intelligence émotionnelle, de Daniel Goleman et «Les vilains petits canards» de Dr Boris Cyrulnik, le père de la résilience, j'ai voulu changer de projet de vie, en conséquence.

Il y a eu la publication du « Guide de l'énergie, vers une meilleure la fatigue » dont je suis la co-auteure, en mai 2014. 

Puis, nous avons réalisé un rêve mon mari et moi, soit celui de faire l'achat d'une résidence secondaire en semi-bois rond sur le bord d'un petit lac en juin 2014.

Il me fallait un projet personnel, alors  j'ai entrepris, en septembre 2014, une maîtrise universitaire en pratiques de la réadaptation à l'Université de Sherbrooke, située à 2h30 de route de mon domicile, car je désirais développer un outil de dépistage des facteurs faisant obstacle au retour au travail chez les personnes avec une lésion encéphalique acquise de 18 à 65 ans, basé sur les données probantes. J'ai d'ailleurs gagné une bourse d'études en octobre 2015 pour soutenir cette réalisation.

Durant cette même période, ayant toujours à coeur de poursuivre mon développement personnel et mon grand intérêt pour les sciences holistiques, j'ai fait des apprentissages autodidactes sur l'aromathérapie avec les huiles essentielles DoTerra, a naturopathie et j'ai également effectué mon Reiki USUI pour faire des soins énergétiques.

Tout cela, en complétant ma maîtrise universitaire à temps partiel durant que je travaillais à temps plein et j'ai été diplômée en avril 2020, en plein dans la vague de la pandémie de Covid-19. 

Quelques semaines plus tard, j'intervenais, de façon volontaire, en mettant ma vie en danger,  auprès des personnes atteintes du virus, donc en zone rouge, à l'Hôtel le Concorde à Québec et ce, durant deux mois. Une expérience marquante dans ma pratique, puisque 5 clients sont décédés en 8 jours, à l'époque, dont 3 atteints de la COVID.

Dernièrement, donc à la fin de 2023, une nouvelle réforme du milieu de la santé a été annoncée au Québec, avec la loi qui est passée sous bâillon par la CAQ concernant une agence provinciale en santé.  De nouveau, les professionnels de la santé subiront le stress des restructurations dans les mois et les années à venir !!

C’est à ce moment-là que j’ai pris la décision de prendre les choses en main et de mettre mon intérêt pour le développement personnel en évidence, afin de me projeter vers le futur et d'envisager de potentielles options professionnelles dans des domaines connexes au coaching et à un travail autonome.

Les évènements se sont enchainés au fil du temps :

• Formation en astrologie pour devenir astrologue et offrir un coaching à ce niveau ;
• Formation en numérologie intuitive et vibratoire de l'âme, avec certification en mars 2024;
• Formation en tarologie; 
• Poursuite de ma découverte et apprentissage, via un coaching, en   Communication Non violente;
• Coaching de reconnexion à soi;
• Coaching pour faire de mon hypersensibilité une force  (programme CAP de Mylène Muller);
• Formation sur la symbolique;
• Formation en communication via le programme Psycom Odyssée de Guillaume Dulude, PhD.
• Formation en Intelligence Émotionnelle via monsieur Gilbert Toullier

La vie m’offre aujourd’hui plusieurs possibilités de faire quelque chose que j’aime, tout en continuant de me développer personnellement et d'accompagner les autres dans leur propre développement.

Je suis en gratitude pour ces belles opportunités mises sur mon chemin professionnel !